Trois personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire à Paris dans le cadre d’une enquête pour « espionnage » et « ingérence étrangère » au profit de la Russie. Parmi elles figure la fondatrice franco-russe de l’organisation SOS Donbass, connue pour ses liens présumés avec des milieux prorusses.
Selon une source judiciaire, ces individus sont poursuivis pour participation à une entreprise de renseignement étrangère et pour ingérence visant à influencer la politique française. L’enquête est supervisée par le parquet national antiterroriste (PNAT), compétent en matière d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
Les suspects comprennent une ressortissante franco-russe active dans plusieurs réseaux associatifs liés au Donbass, ainsi que deux hommes d’origine russe. Les autorités soupçonnent une mission de collecte d’informations et de financement de campagnes de désinformation en France et en Europe.
Le ministère de l’Intérieur a rappelé que toute tentative de manipulation étrangère serait poursuivie avec fermeté. Une source proche du dossier a indiqué :
« Les agissements de ces personnes s’inscrivent dans une stratégie d’ingérence plus large menée par Moscou sur le sol européen. »
Cette affaire intervient dans un climat de tensions croissantes entre l’Union européenne et la Russie, notamment autour de la guerre en Ukraine. Les services de renseignement français affirment avoir renforcé leurs dispositifs de surveillance face à des activités suspectes imputées à des acteurs russes.
Résumé auteur : Trois individus, dont une militante franco-russe, sont écroués à Paris pour soupçons d’espionnage et d’ingérence russe visant à influencer la politique française.